La dernière épouse du bienheureux Umberto III de Savoie était Béatrice de Mc  Bien que Béatrice était la fille de Gérard Ier, comte de Mc  Voici quelques détails pertinents sur leur lien: Descendance: C’est Béatrice qui a donné à Umberto l’héritier masculin tant attendu, le futur comte Thomas Ier de Savoie, garantissant la continuation de la dynastie. Lien avec Ranverso: L’origine de Béatrice d’une région proche du centre mondial du culte de l’Abbé Saint Antoine (l’abbaye française) renforce le lien spirituel qui a conduit Umberto III à fonder ou à renforcer la Commanderie de Saint Antoine de Ranverso dans le Piémont. Origines familiales: Béatrice appartenait à la maison d’Ivrée; sa mère était Maurette de Salins et son père était lié aux puissants seigneurs du Dauphiné et du Comté franc.  Umberto III mourut en 1189 (ou 1188) et Béatrice lui survécut, mourant vers 1230. Tous deux sont des figures centrales de l’histoire médiévale qui unit la Savoie, le Piémont et les terres du Dauphin.  C’est une thèse historiquement suggestive et soutenue par plusieurs éléments, bien que les détails sur la “conviction” directe appartiennent en partie à la tradition et au contexte culturel de l’époque. Voici les points qui confirment et précisent le rôle de Béatrice di Mâ: Le lien avec la Maison Mère: Béatrice est originaire du Viennois (Dauphiné), région où l’Abbaye de Saint-Antoine-l’Abbaye sorge Son influence a été déterminante pour amener au Piémont les moines qu’elle connaissait et vénérait déjà dans son pays natal. La fondation après la” crise”: Umberto III, après trois mariages sans héritiers mâles et une période de retraite spirituelle, épousa Béatrice en 1177. La naissance de leur fils Thomas Ier en 1178 a été considérée comme un miracle attribué à l’intercession de saint Antoine, incitant le couple à faire don de la terre de Ranverso aux moines antoniens entre 1186 et 1188. Langue et culture: Il est vrai que Ranverso parlait couramment le français (ou plutôt le français-provençal). La commanderie dépendait directement de la maison mère française, et les moines qui y résidaient venaient souvent de la Dauphine. Ranverso a servi d ‘”avant-poste” culturel et linguistique à travers les Alpes le long de la Via Francigena. La croisade: Il n’y a aucune preuve solide qu’Umberto III ait participé physiquement à une croisade en Terre Sainte (il préférait la vie monastique et la défense des frontières contre les abus de Barbarossa), mais le climat des croisades et du pèlerinage a profondément influencé sa spiritualité et la décision de créer un hôpital pour pèlerins à Ranverso.  En résumé, Béatrice n’était pas seulement une épouse, mais le pont culturel qui a permis le transfert du modèle social et religieux des Antoniens de France au cœur des dominions de Savoie.  Aujourd’hui, la commanderie de Sant’Antonio di Ranverso témoigne encore de ce lien, avec ses fresques et son architecture gothique qui rappellent le style des Alpes.

Rilevatore Ersilio  Teifreto